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françois sureau - Page 2

  • Moisson du 30 janvier 2021.

    Voir les premiers amandiers en fleurs.
    Faire de la soupe (persil, potimarron, pomme de terre).

    Feuilleter un beau livre d’art sur Poussin, emprunté à la médiathèque.

    Discuter un bon moment avec une amie sur la vie, sur la mort, sur la peur, sur la joie. Puis se quitter parce que l’heure tourne mais savoir que la conversation reprendra juste là où elle s’est arrêtée la prochaine fois qu’on se verra.

    Ecouter, sur France Culture, François Sureau parler de sa vie avec Guillaume Apollinaire. Relire alors ce poème magnifique, ce jour justement où c’est la date anniversaire de quelqu’un qu’on a perdu :

    L’adieu
    J’ai cueilli ce brin de bruyère
    L’automne est morte souviens-t-en
    Nous ne nous verrons plus sur terre
    Odeur du temps brin de bruyère
    Et souviens-toi que je t’attends

    Marcher le long de la mer, rentrer à la maison, écrire plusieurs pages.

  • Livres du matin / du sac à main / du soir.


    Le matin, poursuite de la relecture du Journal d’Anne Frank et écriture à son propos. « Les gens libres ne pourraient jamais concevoir ce que les livres représentent pour les gens cachés. Des livres, encore des livres, et la radio. » (1) ; l’ode au stylo… (2)
    Dans le sac à main, le journal quotidien et le carnet d’écriture.
    Le soir, L’or du temps, de François Sureau ; un gros livre de près de 900 pages, qui se lit lentement, est magnifiquement bien écrit, pèse aussi son poids de culture, fait réfléchir, fait découvrir, donne envie de marcher tout autant que de rester chez soi à lire et à écrire.

    Prochaines lectures :
    Camille Pascal : La chambre des dupes
    Jules Supervielle : Le forçat innocent suivi de Les amis inconnus.


    (1) Anne Frank, Journal, Ed. Livre de Poche, n° 287, 1970, p.101
    (2) Id, page 129